Liszt et les femmes, quelques visages familiers ? Vous ferez connaissance lors de la conférence !

 

Qui était ce Franz Liszt que l’on avait qualifié de Don Juan, de libertin, d’abbé coureur de jupon ? Qui était ce soi-disant tombeur des plus fameuses beautés européennes ? Avons-nous des preuves sur sa conduite de dragueur, n’est-ce pas antinomique avec son profond et sincère attachement à la foi catholique qu’il eut toute sa vie ?

Son père avait-il raison quand sur son lit de mort, il dit à Franz alors qu’il était âgé de 15 ans « Qu’il avait bon cœur et ne manquait pas d’intelligence, mais qu’il craignait que les femmes ne troublent sa vie » ?

 N’est-ce pas contradictoire avec le surnom de « Pundonor », point d’honneur, qui lui avait été donné par celui qui l’a le mieux connu le plus fréquenté, le très sérieux Charles Alexandre, Grand-duc de Saxe-Weimar Eisenach au service duquel il a été très nombreuses années ?

 

Comment s’y retrouver lorsque les chercheurs lisztiens, se contredisent ou déclarent, comme Huré et Knepper*, « Ce Liszt est le musicien sur lequel furent écrit le plus d’à peu-près, de contrevérités, d’affabulations, de romans ».

Faut-il accorder foi à Liszt lui-même, qui écrira à la fin de sa vie, « Tant de mensonges, d’affabulations, tant de niaiseries ont été écrits sur moi » ... « Vous voyez, c’est ainsi qu’on écrit l’histoire, et, ce qu’il y a de pire, il faut laisser dire les gens et se taire »

 

Nous essaierons d’y voir plus clair, si cela est possible, au travers des femmes qui ont jalonné la vie de ce grand compositeur, sa mère, ses filles, ses grandes compagnes, les trois générations de femmes qu’il n’a cessé d’aider, ses élèves, les salonnières qu’il a fréquentées, ses maîtresses supposées ou réelles.

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Françoise Quédéville Marmey

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